En février, le mur de soutènement du chemin de Pomier dans le grand virage sous la croix avait cédé. Pendant les épisodes cévenols, ce chemin reçoit en grande partie l’eau qui cascade de la butte au-dessus de la départementale.
Années après années, les torrents d’eau ont poussé le mur qui avait fini par s’effondrer. La chaussée avait aussi glissé en contrebas, rendant la circulation automobile impossible de ce côté du hameau. Toutefois, les habitants n’étaient pas isolés puisque l’accès par le pont de Pomier restait toujours praticable.
Depuis quelques jours, de gros engins mécaniques se sont mis au travail pour édifier un imposant enrochement. Le conducteur de l’énorme pelle mécanique fait preuve de beaucoup de dextérité pour agencer les blocs, qui sont toujours posés avec précision. Ils forment maintenant un ensemble impressionnant qui donne un sentiment de solidité à toutes épreuves. L’empilement rocheux arrive au niveau de l’ancienne chaussée. Encore quelques efforts, quelques mètres cubes de remblai, puis une finition de surface, et le chemin sera à nouveau praticable par toutes sortes de véhicules.