A l’accueil, il faut émarger sur les listes des coopérateurs régulièrement inscrits. Quelques uns présentent la procuration d’un voisin ou d’un ami qui n’a pu se libérer.
Le corum atteint, l’assemblée générale commence par la désignation d’un secrétaire de séance et de deux scrutateurs chargés de valider les votes et le compte-rendu des débats. Puis vient la lecture du rapport de la dernière assemblée. Il est approuvé à l’unanimité.
Le président fait ensuite le bilan de l’année oléicole écoulée, puis donne les résultats du bilan financier préparé par le comptable. Suite aux récoltes peu abondantes des deux dernières années, et par le choix de la coopérative à honorer son label « Huile de France », la balance budgétaire est déficitaire. L’équilibre a été rétabli par la vente de l’effeuilleuse. Cette machine s’était avérée inutile. La plupart des oléiculteurs pratiquant la cueillette manuelle, peu de feuilles sont ramassées. Par contre, afin de faciliter la manutention des caisses, l’achat d’un lève palette-peseur a été entériné.
La discussion s’est ensuite engagée sur les problèmes financiers. La gestion de la coopérative en tant que telle s’avère trop onéreuse. Les charges inhérentes aux différents organismes grèvent inconsidérément le budget. La situation géographique du moulin ne facilite pas la commercialisation de l’huile,qui a été abandonnée. Après une longue discussion et différentes propositions, les membres présents et représentés ont décidé à l’unanimité de créer une association loi 1901 qui prendra le relais de la coopérative. Un bureau a été constitué et doit faire les démarches administratives nécessaires.
Modalités pratiques : le moulin ouvrira ses portes le 9 décembre et la trituration est maintenue à 50 centimes d’€uros le kilo d’olives triturées.
(Jean-Marc Garnier – Correspondant de Saint Jean de Valériscle – Article paru dans Midi Libre le 23/10/2013)