C’était l’oncle Martin, c’était l’oncle Gaston, comme le chantait Brassens. Non, pardon, c’était l’oncle Eric et c’était l’oncle Bernard. Mais où était donc l’oncle Patrice ? Par un mauvais coup du sort, Patrice, le troisième larron du trio « Les trois oncles » était cloué au lit, et n’a donc pas pu participer au concert dans le Centre Familial. Mais, ils avaient « Rendez-vous avec nous », « Ils avaient apporté les guitares, car devant la musique, comme l’ancêtre, on est tombé à genoux » et la soirée fut formidable. Autour des « Amoureux des bancs publics » et devant le spectacle attendrissant « Quand Margot dégrafait son corsage » les deux artistes ont su enchaîner tout un répertoire à un rythme soutenu. Ils nous ont « Parlé de la pluie et non pas du beau temps », mais nous ont quand même entraîné « A la chasse aux papillons ». « Les passantes » ont bravé « Le vent sur l’pont des Arts ». Même si « Le temps ne fait rien à l’affaire », « Dans l’eau de la claire fontaine », « Marinette, la belle » était bien au rendez-vous. Ils ont eu beau crier « Gare au gorille », « Léon n’est pas parti au paradis de l’accordéon ». Les artistes « sont allés chez la fleuriste pour n’acheter que du lilas ». Comme « Le modeste », il fallait « savoir lire entre les lignes, plutôt entre les notes » pour reconnaître toutes les musiques de Brassens dans un pot pourri plein d’humour.
« L’Auvergnat » nous a rappelé qu’il fallait « donner sans façon », car cette soirée fut la soirée « Des copains d’abord ». Après une « standing ovation » bien méritée pour les musiciens-chanteurs, tous « heureux comme Ulysse qui fit un beau voyage » se sont retrouvés pour le moment convivial offert … Et les discussions sont allées bon train autour de ce concert.
(Jean-Marc Garnier – Correspondant de Saint Jean de Valériscle – Article paru dans Midi Libre le 15/05/2012)