Avant de dire « Il n’y a plus rien à FAIRE », sans « FAIRE trop de bruit », on peut « FAIRE en sorte que » le patrimoine architectural soit préservé. Il ne faut pas dire « je n’en ai que FAIRE », ni « FAIRE semblant », mais encore faut-il « du savoir-FAIRE ». Pour « bien FAIRE », l’Association FAIRE, la bien nommée, sous l’égide du Conseil Général œuvre pour la réinsertion des personnes en recherche d’emploi, autrement dit des personnes qui provisoirement n’ont malheureusement « rien à FAIRE ». Quand ils ont su qu’il y « avait à FAIRE » à Saint Jean, ils sont venus « bien FAIRE » à la Capelette, où il y avait « fort à FAIRE ». Ils ont débroussaillé le chemin d’accès, puis se sont attaqués à la toiture du petit édicule. Une fois l’étanchéité assurée, l’intérieur, décrépi, a été rénové pour « FAIRE de l’effet ». Il fallait « FAIRE sien » ce projet, et installer une table et des bancs sur la placette en bordure du chemin. Ce ne sont pas les randonneurs qui se plaindront de cette initiative, eux qui font une halte réparatrice à l’ombre d’un grand chêne, sous le regard bienveillant de Notre Dame des Oliviers.
L’Association FAIRE est donc un « FAIRE valoir » pour remettre le pied à l’étrier de personnes sans emploi. Le but est atteint pour quelques-uns. Suite à ce chantier et à d’autres restaurations dans les villages de la Communauté de Communes, certains ont bon espoir de retrouver du travail. La fin de cette restauration qui va « FAIRE date » a été fêtée en toute simplicité, en présence des ouvriers, du responsable de l’association et des autorités locales. C’est facile à dire, mais il « fallait le FAIRE » !
(Jean-Marc Garnier – Correspondant de Saint Jean de Valériscle – Article paru dans Midi Libre le 06/03/2013)
