Facteurs changeant de tournée et facteurs remplaçants, entreprises de livraison de colis à domicile : ils cherchent, demandent, téléphonent pour trouver la maison à livrer. Mais aussi et surtout pompiers ou Samu appelés en urgence sont souvent en difficulté pour repérer l’habitation de la personne malade ou blessée.
Françoise Libératore, adjointe au maire, a pris le problème à bras le corps. Recherche des anciennes appellations de rues, recherche de noms à donner pour des rues encore jamais baptisées, ce fut un travail de longue haleine.
A chaque conseil municipal, Françoise faisait état de l’avancement de ses travaux et demandait l’avis des conseillers qui, après discussion, validaient les choix.
Il a fallu ensuite donner un numéro à chaque habitation. Dans les rues bordées d’immeubles, c’est relativement facile. Pour les maisons isolées, c’est la numérotation métrique qui s’applique.
Cette numérotation se fait à l’aide d’un topomètre. Qu’est-ce que c’est que cet outil ? Dans l’antiquité, cet instrument, monté sur roue fonctionnait à l’aide de billes. L’arpenteur poussait la roulette sur le sol à mesurer et les billes tombaient dans un tiroir à distance régulière. A la fin du parcours, il suffisait de compter les billes pour connaître la distance parcourue.
Cet appareil est maintenant devenu électronique. En compagnie de Françoise, Cathy Justet a parcouru routes et chemins du territoire communal. S’arrêtant devant chaque maison ou mas. Depuis le point de départ choisi, elles ont noté le nombre de mètres parcourus, ce qui a donné le numéro correspondant à chaque habitation.
Les employés municipaux ont commencé la pose des plaques des noms de rues. Il restera à afficher le numéro de chacun à l’entrée de son immeuble ou de sa propriété. Et le repérage sera grandement facilité.
(Jean-Marc Garnier – Correspondant de Saint Jean de Valériscle – Article paru dans Midi Libre le ??/12/2013)