Les oliviers frissonnent sous le vent parfumé et leurs fleurs sont encore en boutons. Heureusement d’ailleurs car, s’il pleut quand les fleurs sont ouvertes, le pollen humide se colle et la fécondation, qui ne se fait qu’avec l’aide du vent, a du mal à se réaliser. En effet, les fleurs sont trop petites pour intéresser les insectes pollinisateurs.
Même si nous sommes loin de la cueillette hivernale, les responsables du moulin à huile associatif de « L’olivier cévenol » préparent déjà la prochaine campagne oléicole.
Chaque année, les presses qui sont soumises à des pressions extrêmes et la centrifugeuse qui tourne à plus de 6000 tours minutes doivent être révisées.
Le spécialiste, venu d’Italie, a procédé aux différentes vérifications. Les joints qui subissent de très hautes pressions seront changés afin d’assurer une étanchéité parfaite du circuit hydraulique du vérin de la presse.
La centrifugeuse a été démontée, les pièces mobiles retourneront en usine pour refaire les alésages et assurer une parfait imbrication des différents éléments qui composent le système de séparation de l’huile et des margines.
Avec une telle préparation, les oléiculteurs qui font triturer leurs olives au moulin des Rimes sont assurés de la bonne marche de l’ensemble des machines.
Autre point positif pour cette future campagne oléicole : le chemin des Rimes qui donne accès au moulin vient d’être goudronné à neuf. Un plus pour les habitants du quartier et pour les futurs apporteurs d’olives à triturer.