Même si l’Auzonnet est parfois capricieux, la force de ses eaux a permis la création de nombreuses industries. Elle a été utilisée pour entraîner des moulins à farine ou à huile, et aussi des martinets.
Pour diriger l’eau vers les moulins, de nombreuses « resclauses » barraient le cours de la rivière (Valériscle ne viendrait-il pas de la présence des barrages sur la rivière : Valléa Resclausa : vallée des resclauses ?) Ces barrages guidaient l’eau vers des béals qui orientaient cette force motrice vers des roues à aubes qui entraînaient des meules pour écraser céréales ou olives à huile.
En d’autres lieux, c’était pour soulever le « mal » d’un « martinet » (petite usine de production de fer). Dans la vallée, au moins depuis l’époque romaine, on exploitait le minerai de fer, celui de Palme-salade était grillé sur place. Ce mélange de scories et de fer était transporté dans les martinets où il était à nouveau chauffé et martelé grâce au « mal ». Ce lourd marteau était actionné par une roue à cames qui le soulevait et le laissait retomber. On obtenait ainsi un fer « bon et marchand » destiné à la fabrication d’ustensiles de ménage, d’outils et surtout de clous. Les cloutiers fabriquaient aussi bien des clous à chaussures que des clous de charpentes.