Ils s’appelaient Paul, Louis, Marius, Jules ou Gustave, ils étaient mineurs, chef de poste, boute feu, chauffeur ou manœuvre. Ils avaient 19 ou 20 ans, mais plus souvent 28 ou 30 ans. Certains étaient mariés et pères de famille. En 1914, ils sont devenus fantassins, artilleur, tirailleur ou chasseur alpin. Ils sont tombés en Argonne, dans l’Aisne, en Artois, en Champagne ou à Verdun.
Aujourd’hui, ils s’appelaient Louane, Leslie, Léo, Zorah et Anaïs, ils étaient là pour commémorer la fin de cette guerre atroce. Ils ont répondu à l’appel aux morts et observé la minute de silence. Ils ont lu les textes officiels puis ont chanté deux couplets de la Marseillaise, tandis que Grégory, porte-drapeau du drapeau de l’école, abaissait le drapeau en signe de respect.
Bravo et merci à ces enfants qui perpétuent le souvenir de ceux qui sont morts pour leur Patrie.