Marc Jekal, fraîchement élu à l’unanimité, maire de Saint Jean de Valériscle a donné sa première interview à Laurent Gutting du Midi Libre.
En voici quelques extraits :
» Élu à l’unanimité des quinze conseillers municipaux, après une municipale partielle qui n’a pas été favorable à sa majorité en place, le maire du village détaille ses axes de gestions et de travail.
Élu nouveau maire de Saint-Jean-de-Valériscle après la municipale partielle de la fin janvier, Marc Jekal, 64 ans, enfant du village, frais retraité des impôts et élu dans la commune depuis 2008, assure qu’il ne démissionnera pas comme trois de ses prédécesseurs, dont Cathy Justet, à l’automne dernier.
« Je ne voulais pas me présenter »
« Je vous le dis tout de suite, en tant qu’ancien militaire, ça n’arrivera pas ! », rétorque le désormais ex-adjoint aux finances de Saint-Jean-de-Valériscle (*) avant de préciser : « Je ne voulais pas me présenter. J’étais au budget, ce qui est ma compétence. Personne n’a voulu être maire ; certains parce qu’ils se considéraient trop jeunes, soit comme Bernard Hillaire (en poste de 2002 à 2014, NDLR) qui ne voulait pas y repartir.
« Après mûres réflexions, j’ai accepté en disant bien que je n’assurerai l’intérim que pour les quatre ans à venir. Avant qu’un plus jeune que moi se présente. Je suis l’alternance entre ce qui est déjà passé et ce qui va, j’espère, arriver. Je suis à la retraite depuis le 1er janvier, j’ai bien dit que je voulais en profiter… »
Élu à l’unanimité
Élu maire à l’unanimité (15 sur 15, donc), Marc Jekal devra diriger un conseil dont les autres adjoints n’ont pas bien connu bonheur semblable : 11 voix pour le premier, Jean-Pascal Liberatore, et Richard Hillaire (2e), 10 à Chantal Vidal (3e) et 8, au second tour (7 au premier, insuffisant) pour Grégory Savit.
Et il lui faudra, aussi, composer avec deux nouveaux venus, Laurent Lhomme et Isabelle Cardelin, élus contre sa majorité en place.
« Il y a, en effet, un peu d’opposition. Mais je les connais tous et je les ai tous reçus. Sans rentrer dans les détails, les deux nouveaux ne se sont pas présentés contre moi, assure le successeur de Cathy Justet. Et si tous ont voté pour moi, c’est bien parce que je désire fédérer, m’inscrire dans la continuité et rester dans l’esprit de bien vivre à Saint-Jean où je suis né […] De toute façon, ce qui compte pour un conseiller, c’est l’investissement, pas le bla-bla ! »