Au pied du château du Marican, une petite construction, datant de plusieurs siècles, était peut-être un poste de surveillance en bordure du chemin muletier dit de Robiac, ou un lieu de péage, ou tout simplement un abri de berger.
C’est un édicule, un petit édifice élevé en bordure de la voie publique pour divers usages.
Par la suite, cette petite construction devint une chapelle sous le vocable de Notre-Dame-des-Oliviers. Elle est connue sous le nom de Capelette (petite chapelle en occitan).
Par les registres paroissiaux, nous savons que cette toute petite chapelle a été restaurée à la fin du XIXe siècle. La bénédiction solennelle par l’abbé Pelaud, curé du village, a eu lieu le 15 août 1877 en présence de plus de 1 000 personnes. L’intérieur, restauré dans les années 1980 par des bénévoles du village, était à nouveau bien dégradé, à cause de la toiture défaillante.
Vu son état, une nouvelle restauration s’imposait.
Elle vient d’être entreprise. L’association Faire, de Saint-Hilaire-de-Brethmas, sous l’égide du conseil général, œuvre pour la réinsertion de personnes en recherche d’emploi. Si bien que, depuis quelques jours, une dizaine d’ouvriers s’activent autour du sanctuaire. La toiture va être entièrement refaite. Les vieilles tuiles sont débarrassées de la chaux qui les alourdit et de la mousse qui les rend poreuses.
Pour une efficacité antipluie maximum, elles seront retaillées, car la construction est en arrondi.
Une autre équipe décape l’intérieur, fragilisé par les infiltrations. La voûte sera ensuite renforcée et jointoyée.
Pendant ce temps, d’autres ouvriers remettent en état le chemin de randonnée qui serpente devant la chapelle.
Lieu de passage, de recueillement pour certains, Notre-Dame-des-Oliviers va retrouver un cadre digne de la foi qu’elle a suscitée, et qu’elle suscite encore auprès des promeneurs.
(Jean-Marc Garnier – Correspondant de Saint Jean de Valériscle – Article paru dans Midi Libre le 26/07/2012)